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بسم الله الرحمن الرحيم

 

          

    Le Monothéisme Authentique selon la Compréhension de nos Pieux Prédécesseurs

 

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Il y a des paroles de kufr dans certains articles 

(ex: ra7imahou Allah sur les moushrikines, le fait de nommer des états actuel musulman, de nommer des mécréants par musulmans etc.)

14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 20:41

Obéir a un gouverneur... sauf si il manifeste de la mécréance flagrante à propos de laquelle il y a une preuve d’Allah

 

 

« Est-ce le jugement de la jahiliya qu’ils désirent ? Mais qui est meilleur Juge qu’Allah pour un peuple convaincu ? »

Voici quelques passages du commentaire du Cheikh Ibn Kathir, qu’Allah lui fasse miséricorde, au sujet de ce verset :


« Allah dénonce ici l’attitude de celui qui s’écarte de Son Jugement irrévocable, contenant tout le bien et rejetant tout mal, et qui se dirige ensuite en dehors de cela, vers les opinions, les passions, les concepts inventés par les hommes sans s’appuyer sur la Chari’a d’Allah ». Ensuite, le Cheikh Ibn Kathir cite en exemple le cas des Tatars et des descendants de Gengis Khan, convertis à l’Islam, et qui pourtant avaient adopté le « Yâsaq » qui faisait office de constitution pour eux et qui était une compilation de diverses lois empruntées au judaïsme, au christianisme, et même à l’Islam, et à laquelle ils accordaient la préférence sur le Livre d’Allah et la Sunna du Messager d’Allah, pour juger. Il dit ensuite : « Celui qui agit ainsi est un kâfir qu’il faut combattre jusqu’à ce qu’il retourne à la sentence d’Allah et de Son Messager et qu’il ne juge pas sans cela dans aucune affaire qu’elle soit grande ou petite »[1].

 

Les termes employés par le Cheikh Ibn Kathir sont très clairs et sans équivoques. Et ils confirment que combattre un dirigeant musulman ou se revendiquant comme tel, qui manquerait à son obligation de mettre en application la Chari’a n’est pas une impossibilité, comme le croient certains égarés, mais constitue, bien au contraire, un devoir comme dans ce cas précis.

 

Dès lors donc que le dirigeant apostasie de manière flagrante, sont droit à exercer l’autorité sur les Musulmans lui est déchu car la tutelle du mécréant sur le Musulman est interdite, selon le consensus (ijmâ’).

Ainsi dans le hadith de ‘Obâdat ibn Sâmat rapporté par Bokhari et Muslim, il est dit : « Le Messager d’Allah nous a invité à lui faire serment d’allégeance. Et parmi l’engagement qu’il a reçu de notre part se trouve le fait de ne pas disputer le pouvoir aux dirigeants, sauf si se manifeste de sa part la mécréance flagrante à propos de laquelle il y a une preuve d’Allah ».

Ce hadith et d’autres de la même teneur, montre que le pouvoir d’un dirigeant qui se rend coupable de mécréance n’est plus légitime. Et le Prophète –‘alayhi salat wa salam- nous oriente ici vers l’obligation de le combattre et de lui retirer le pouvoir qu’il n’a plus le droit d’exercer sur les Croyants à cause de son kufr. C’est ce qui se dégage de ces Textes de la Sunna et qui est confirmé par les dires des Savants dont en voici certains parmi les plus connus.

 

L’Imam Ibn Hajjar el ‘Asqalâni, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :

« Si le kufr apparent se manifeste de la part du sultan, il n’est plus permis de lui obéir. Au contraire il devient obligatoire de le combattre pour celui qui le peut »[2]

L’Imâm Nawawi, qu’Allah lui fasse miséricorde, rapporte un consensus mentionné par El Qâdhi ‘Ayâdh en ces termes : « Les Savants sont unanimes à dire que le kâfir ne peut être désigné comme Chef de la Communauté, et que si un Chef devient mécréant, il doit être destitué. Il en est de même s’il abandonne et n’ordonne pas l’accomplissement de la salat »[3]

 

Le Cheikh Ibn Taymiya, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit quant à lui : « Le simple attachement à l’Islam sans conformité par les actes à ses lois et règles ne dispense pas d’être combattu.


Car le combat est une obligation jusqu’à ce que le Din entier soit consacré à Allah et jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fitna (chirk). Si le Din est consacré à un autre qu’Allah, le combat est alors obligatoire.

Si un groupe quelconque s’interdit l’accomplissement de certaines salat obligatoires, ou le jeûne, ou le hajj ou s’abstient de rendre interdits le sang, les biens des Musulmans, ou illicite l’alcool, la fornication, les jeux de hasard, l’inceste ou encore s’abstient de l’obligation de faire le Jihâd aux kuffars ou d’imposer la jiziya aux gens du Livre ou tout autre obligation et interdit de l’Islam pour lesquels personne n’est excusé en cas de reniement ou d’abandon, et pour lesquels celui qui les rejette est mécréant, alors ce groupe réfractaire doit être combattu pour cela même s’ils admettent que ces actes sont obligatoires. Et cela fait partie des choses sur lesquelles je ne connais pas de divergence parmi les Savants ». Le Cheikh Ibn Taymiya a également écrit : « Tout groupe qui se soustrait à une des Lois de l’Islam apparente et reconnue, doit être combattu selon le consensus des Savants Musulmans, même si les membres de ce groupe ont prononcé la chahâda.[…] Allah –ta’âla- a dit : -Et combattez les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fitna et que le Din soit entièrement consacré à Allah, ainsi si une partie du Din est consacré à Allah et qu’une autre partie est à un autre qu’Allah, il faut combattre jusqu’à ce que le Din soit entièrement consacré à Allah »[4]

 

Voilà quelques paroles de Savants réputés et dont l’autorité en matière de science n’est pas à discuter, et qui confirment que combattre le dirigeant qui a apostasié et manifesté ouvertement sa mécréance n’est plus en droit d’exercer une quelconque tutelle sur les Musulmans. Et dès lors il doit être combattu, dans la mesure du possible, jusqu’à sa destitution et son remplacement par un autre dirigeant Croyant. Le consensus sur cette question est rapporté par plusieurs Savants s’appuyant sur les Textes de la Tradition.

Ainsi, les dirigeants des pays arabes et musulmans, qui s’opposent farouchement à l’application de la Chari’a, et l’on remplacé par les lois françaises, britanniques ou américaines qu’ils imposent à leurs peuples par la force, qui font allégeance à toutes les nations de kuffars, ouvrant les frontières aux armées impies, ont manifesté de manière ouverte leur adversité et leur mépris de l’Islam et des ses règles. Et leurs « apparences », désormais quasi invisibles de Musulmans ne peuvent en aucun cas plaider en leur faveur. Rien dans tout ce qui émane de la part de ces tyrans despotiques, tortionnaires impitoyables, ne peut effacer leur mécréance qui se reflète de façon de plus en plus évidente de jour en jour, dans tous leurs actes et toutes leurs paroles. Seul celui qui est animé d’une mauvaise foi sans borne peut nier encore que ces prétendus dirigeants musulmans ne sont que des pions à la solde de l’occident, chargés de préserver les intérêts des kuffars dont le plus primordial est d’empêcher l’émergence d’états gouvernés selon la Chari’a, et libérés de l’hégémonie impie et de la tyrannie occidentale.

 

Et Allah est plus savant !



[1] Voir Tafsîr Ibn Kathir

[2] « Fath el Bâri » (interprétation du sahih el Bokhari) volume 13 page 7

[3] Interprétation du Sahih de Muslim par l’Imam Nawâwi, volume 12 p.229

[4] « Majmou’ el fatawi » volume 28 pages 278, 279 voir aussi page 304 édition « Dar el wafa » 1998

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