Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

          

    Le Monothéisme Authentique selon la Compréhension de nos Pieux Prédécesseurs

 

~ Accueil  ~  Se Convertir ~ Contact ~  

 

   

Le site est en pleine

 

correction !

 

Il y a des paroles de kufr dans certains articles 

(ex: ra7imahou Allah sur les moushrikines, le fait de nommer des états actuel musulman, de nommer des mécréants par musulmans etc.)

6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:41

 

Le jugement Islamique concernant le fait de tuer les femmes et les enfants au Jihâd

 

 

Shaykh Yusuf ibn Salih Al-'Uyayri rahimahoullah dit :

 

« Allah (le Très Haut) nous a ordonné,

 

« Ne transgressez pas. Certes. Dieu n'aime pas les transgresseurs! » [Al-Baqarah: 190]

 

Ka’b Ibn Malik radhia llahu `anhu a rapporté : « Lors de la Campagne de Khaybar, le Messager d’Allah alayhi salat wa salam nous a interdit le mariage Mut’ah, le meurtre des jeunes enfants et des femmes. » [Source : At-Tabarani (19/74), “Musnad Ahmad” (1/79), et Al- Bayhaqi dans “Al-Kubra” (7/204]

 

Et Nafi’ radhia llahu `anhu a rapporté sur l’autorité d’Ibn ‘Umar radhiya l-ALLAH `anhu, « Le Messager `alayhi salat wa salam, vit une femme qui avait été tué dans une des campagnes, il le désapprouva et interdit le meurtre des femmes et des enfants. » [Source : Sahih Al-Bukhari” (4/147), “Sahih Muslim” (3/1364).]

 

L’Imam Ahmad rahimahullah a rapporté que durant Hudaybiyah – qui fut la 6ème année après l’hégire – après que le Messager d’Allah `alayhi salat wa salam fut empêché d’aller à la Maison d’Allah – il dit à ses Compagnons, « Conseillez-moi! Pensez vous que nous devrions viser les enfants de ceux qui les ont aidé (les ennemis), nous les capturons et nous les réduisons à la servitude et s’ils persistent, alors ils se retrouveront comme ceux dont les familles ont été tué, et leurs biens seront saisis même s’ils survivent. » [Source : “Musnad Ahmad” (18166), Al-Bayhaqi (9/218), An-Nasa’i dans “Al-Kubra” (5/170)]

 

Shaykh ‘Abdul-‘Aziz Al-Jarbu’ a dit après avoir cité ce hadith : « En fait le Messager d’Allah Salla L-ALLAHU `aleyhi wa salam est très loin de demander conseil à ses Compagnons sur quelque chose qui lui était interdit… Non, mais plutôt il ne cherchait pas conseil sur quelque chose sauf sur ce qui lui était rendu permis. » [Voir “At-Ta’sil Li Mashru’iyyat Ma Hasala Li Amrika Min Tadmir” (38)]

La raison de l’interdiction et de la punition concernant le fait de tuer les femmes et les enfants des mécréants



Al-Kasani rahimahullah a dit : « Et si l’un de ceux que nous avons mentionné (parmi les femmes, les enfants, les personnes âgées, etc) dont le meurtre n’est pas permis – est tué, alors il n’est pas requis de donner le prix du sang, ou de compensation (Kaffarah)- (il est seulement demandé) de se repentir et de demander pardon à Allah. Et ceci car le sang d’un Kafir n’a pas de valeur sauf si il y a un pacte. » [Source: “Bada’i’ As-Sana’i’”, dans “Kitab As-Siyar”, “Bayan Man Yahillu Qatluh”] 

 

Ibn Nujaym rahimahoullah a repris sa parole similairement : « Et même si quelqu’un tue une telle personne dont le meurtre est interdit, parmi ceux que nous venons juste de mentionner [c à d, les femmes, les enfants etc] – alors il n’y a rien d’obligatoire sur lui tel que le prix du sang, ou la compensation (Kaffarah)- mais (ce qui est obligatoire pour lui) est le repentir et la demande de pardon à Allah. Et ceci car le sang d’un Kafir n’a aucune valeur sauf avec un pacte – et ce n’est pas le cas (maintenant). » [Source : “Al-Bahr Ar-Ra’iq” dans “Kitab As-Siyar”]

 

Shaykh Al-Islam Ibn Taymiyyah rahimahullah a dit : « En toutes circonstances, la femme qui est une Harbi [qui n’est pas sous une Thimmah, ni dans un ‘Ahd]- (le fait de la tuer) ne requiert aucune punition (pour le meurtre), ni aucun prix du sang, ni aucune compensation (Kaffarah); et ceci car le Prophète (alayhi salat wa salam) n’a demandé aucun de tout ca de ceux qui ont tué des femmes durant les campagnes. C’est donc la différence avec une femme qui est sous une Thimmah [dans quel cas on peut demander ceci au meurtrier]. Quant au fait de tuer la femme Harbi qui combat – alors ceci est permis à l’unanimité. » [Source : “As-Sarim Al-Maslul” Pg. 131]

 

Al-Hafith Ibn Hajar rahimahullah a dit, en citant At-Tabarani : « Abu Sa’id a rapporté,

Le Messager `alayhi salat wa salam interdit le meurtre des femmes et enfants”- et il [At-Tabarani] a dit : “(Car) ils appartiennent à ceux qui les ont conquis (c a d, ils sont la propriété des Mujahidin). » [Source : “Fat’h Al-Bari” (6/183).]

 

Les situations dans lesquelles l’interdiction générale est limitée

 

 

Les tuer involontairement :

 

1) Lorsqu’ils sont touchés par un raid durant la nuit – et selon certains ‘Ulama’, même en plein jour – et qu’ils ne peuvent être distingués de leurs combattants, et que les femmes et les enfants sont tués par inadvertance – alors dans de telles situations, cela devient permis. Ainsi s’ils sont tués dans cette situation, les tuer était permis.

 

Et la preuve de ceci se retrouve dans le Hadith de As-Sa’b Ibn Jathamah, puisse Allah être satisfait d’eux, lorsqu’il rapporta :

 

Le Prophète d’Allah salla allahou ‘aleyhi wa sallam, fut interrogé au sujet des femmes et des enfants (Tharariyy) des polythéistes qui étaient tués durant un raid de nuit, et il répondit : « Ils en font partie ». [Source : « Fat’h Al-Bari » (6/146),]

 

L’Imam Ahmad Ibn Hanbal rahimahullah a dit, « Il n’y a rien de mal avec les incursions de nuit, et à ma connaissance, pas une personne n’a de l’aversion pour ceux ci.» [Source : « Fat’h Al-Bari » (6/146)]

 

L’Imam An-Nawawi rahimahullah a expliqué ce Hadith de As-Sa’b, en disant, « Et cela signifie que le Prophète alayhi salat wa salam fut interrogé en ce qui concerne le jugement des femmes et des enfants des mushrikin qui sont victimes d'un raid, et leurs femmes et enfants sont tués (dans l'action) – ainsi il alayhi salat wa salam a clarifié cela en disant, "Ils sont de leurs pères": En d'autres mots, il n'y a pas de problème avec cela car les jugements concernant leurs pères sont appliqués sur eux pour la succession , pour le mariage , pour les capitaux des pénalités (Qisas), pour le prix du sang et pour d'autres choses encore. Et cela signifie que s'ils ne sont pas visés, pour autre chose qu'une nécessité, quant au Hadith susmentionné sur l'interdiction de tuer des femmes et des enfants, alors cela signifie : s'il est possible de les différencier (la cible et ceux qui sont présent parmi les femmes et les enfants). Et ce Hadith que nous venons de mentionner, concernant la permission d'attaquer de nuit et de tuer des femmes et des enfants, lors de l'attaque de nuit; c'est notre opinion de savant (Math'hab), comme l'opinion de savant (Math'hab) de Malik et d'Abi Hanifah, comme celle de la majorité. Et la signification d'une attaque de nuit et de les attaquer de nuit est: faire un raid contre eux la nuit, où l'homme ne serait pas identifié indépendamment de la femme et de l'enfant. Quant au "Tharari" (progéniture), avec l'accentuation de la lettre “_” (« Ya ») – ou sans l’accentuation, selon les deux dialectes, bien que l’accentuation soit plus correcte – et à la signification de la progéniture, il s’agit ici des femmes et des enfants. Dans ce Hadith, il y a une preuve de la permission de faire un raid contre ceux que la Da’wah a atteint, sans les en informer. Et de cela, il découle que pour les enfants des Mushrikin, le jugement dans cette vie est le même que celui qui s’applique sur leurs pères. Quant à l’au-delà, en ce qui les concerne, s’ils meurent avec la maturité, il y a trois opinions de savants. » [« Al-Minhaj Sharh Muslim Ibn Al-Hajjaj » (12/49-50).]

 

Remarquez comme l’Imam (rahimahullah) mentionna qu’il y a une différence d’opinion en ce qui concerne le Hukm des enfants dans l’Au-delà – mais dans cette vie il ne cita pas de différence d’opinion dans son jugement, « dans ce monde, les enfants des kuffar ont le même Hukm (jugement) que leurs pères ».

 

Et Ibn Al-Athir (rahimahullah) a dit : « « At-Tabyit » : Signifie attaquer l’ennemi durant la nuit, faire un raid contre eux quand ils ne sont pas éveillés. Et la déclaration du Prophète alayhi salat wa salam "Ils en font partie" signifie – le jugement les concernant est le même que celui pour le reste de leur peuple (kuffar). L'autre narration, dans laquelle il alayhi salat wa salam a dit "Ils sont de leurs pères.» ["Jami' Al-Usul" (2/733).]

 

L'Imam Ash-Shafi'i (rahimahullah) a dit, "Il est permis de faire un raid sur les kuffar

durant la nuit ou le jour – et si leurs femmes et enfants sont tués lors de l'opération, alors il n'y a pas besoin de payer le prix du sang, ni de punition, ni d'expiation (kaffarah)." ["Al-Umm" (4/239).]

 

Remarquer comment l'Imam mentionne le fait de tuer les femmes et les enfants en plein jour.

 

2) Lorsque les kuffar utilisent leurs femmes et enfants comme boucliers humains, alors il est permis de tous les tuer (les combattants, et leurs femmes et enfants qui sont utilisés comme boucliers).

 

L'Imam An-Nawawi rahimahullah a dit, « Et s'il y a un combat proche (c'est-à-dire près de leurs maisons), et que les kuffar utilisent leurs femmes et enfants comme boucliers (humains), il est permis de les attaquer. » [Source : "Minhaj At-Talibin" (4/224).]

 

L'Imam Al-'Izz Ibn 'Abdis-Salam rahimahullah a dit, « Nous voyons comme permis le fait de tuer les enfants des kuffar s'ils sont utilisés comme boucliers. » [Source : "Qawa'id Al-Ahkam Fi Masalih Al-Anam" (1/82).]

 

Et l'Imam Zakariyya Al-Ansari [mort en 926 AH.] (rahimahullah) a dit, « Et il est interdit de tuer des animaux, du fait de leur innocence, et à cause de l'interdiction de tuer des animaux pour un autre but que manger – à moins qu'il y ait un besoin de les tuer, comme tuer les chevaux que les kuffar montent lorsqu’ils combattent. Ainsi dans une telle situation, il est permis de tuer (ces animaux), pour repousser le mal des kuffar – comme il est permis de tuer leurs femmes et enfants s’ils sont utilisés comme boucliers. » [Source : « Fat’h Al-Wahhab » (2/301).]

 

NOTE IMPORTANTE :

 

Le Shaykh Yusuf Al-‘Uyayri (rahimahullah) a expliqué :

 

Et il est obligatoire de noter ici une question importante : il y a une différence dans le

Hukm (jugement) si les kuffar utilisent des Musulmans comme boucliers, et s’ils utilisent leurs propres femmes et enfants kuffar.

 

Ainsi si les boucliers utilisés sont des Musulmans, alors l’ennemi ne devrait pas être attaqué sauf en cas d’extrême nécessité – ce qui signifie que si le mal qui découle du fait de laisser les kuffar est pire que le mal qui découle du fait de tuer ces boucliers humains Musulmans ; par exemple, si ces kuffar reviennent plus tard et tuent un grand nombre de Musulmans ; ou si le fait de laisser ces kuffar provoquerait une baisse de morale parmi les Musulmans.

 

Mais si les kuffar utilisent leurs propres femmes et enfants comme boucliers humains, alors cette situation n’est pas aussi grave que la première. Il est permis de tuer ces kuffar avec eux (femmes et enfants) qui sont (à l’origine) protégés, s’il y a le moindre besoin de faire cela – même si ce besoin n’est pas d’extrême nécessité ; car la protection du sang des femmes et des enfants des kuffar est inférieure à celle du sang d’un Musulman (c’est à- dire le sang des Musulmans a plus de valeur et est davantage protégé)..

 

La première situation est donc permise en cas d’extrême nécessité, tandis que la seconde est permise pour tout besoin qui surgit.

 

Les tuer intentionnellement :

Quand ils maudissent le Prophète alayhi salat wa salam ou ridiculisent quelque chose se rapportant à l'Islam (c'est-à-dire Mus'haf, Ka'bah, etc) – il est permis de les tuer même s'ils sont les femmes et les enfants  des kuffar. [Quant aux enfants – c'est avec le Shart (stipulation) qu’ils ont le 'Aql – la capacité de comprendre ce qu'ils disent et font.]

 

Allah le Très Haut dit :

 

« Et si, après le pacte, ils violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la mécréance - car, ils ne tiennent aucun serment - peut- être cesseront-ils ? » [At-Tawbah: 12]

 

[Quant aux enfants – c'est avec le Shart (stipulation) qu’ils ont le 'Aql – la capacité de comprendre ce qu'ils disent et font.]

 

Le Hafith Ibn Kathir (rahimahullah) a dit lorsqu’il a expliqué le verset ci-dessus, « De ce verset, on comprend qui quiconque insulte le Prophète alayhi salat a salam ou maudit le Din de l'Islam, alors une telle personne doit être tuée. » [Se référer à "Tafsir Al-Qur'an Al-'Athim" (2/352).]

 

Et Ibn 'Abbas radiyoull-Lahu `anhou a rapporté, « Un aveugle avait une femme1qui avait l'habitude d'insulter le Prophète alayhi salat wa salam. Il le lui avait interdit mais elle ne cessait pas; il la réprimandait mais elle continuait. Une nuit, elle commença à injurier le Prophète alayhi salat wa salam et à l'insulter. Alors le mari prit un poignard et l'appuya sur son ventre jusqu'à ce qu'il la tue. Un enfant était sortit d'elle, et le sang éclaboussa tout ce qui se trouvait là. Quand vint le matin, le Messager alayhi salat wa salam apprit cela. Il rassembla alors les gens et annonça, "Allah m'a notifié qu'un homme a commis ceci. J'ai un droit sur lui! Se lèvera-t-il?" Alors l'aveugle se leva et marcha entre les gens, tremblant, jusqu'à ce qu'il s’asseye en face du Prophète alayhi salat wa salam. Il dit, "O Messager d'Allah – Je suis son mari, et elle avait pour habitude de te maudire et d t'insulter; et je lui ai interdit, mais elle a continué, je l'ai réprimée, mais elle n'a pas cessé. Alors j'ai pris mon poignard et je l'ai appuyé sur son ventre jusqu'à ce que je la tue." Alors le Prophète alayhi salat wa salam répondit, "Non, chacun de vous doit témoigner que son sang était sans valeur. » [Se référer à "Sahih Abi Dawud" (3665), et "Sunan An-Nasa'i".]

 

Le Shaykh de l'Islam Ibn Taymiyyah rahimahullah a expliqué cet incident, et a dit, « Ce

Hadith est un texte qui prouve la permission de la tuer à cause de ses injures au Prophète alayhi salat wa salam ; et c'est aussi une preuve quant au fait de tuer une Thimmi. » [Se référer à "As-Sarim Al-Maslul 'Ala Shatim Ar-Rasul" (62).]

.

Il a aussi rapporté, « Lorsque 'Umayr Ibn 'Adiyy Al-Khatami radhi llahu `anhu entendit les injures d' 'Asma Bint Marwan (Al-Yahudiyyah), il dit, "O Allah! Tu as mon serment! Si tu fais revenir le Messager d'Allah vers Al-Madinah, je la tuerai alors!" » Et le Messager `alayhi salat wa salam était à Badr à ce moment.

 

Ainsi quand le Prophète alayhi salat wa salam revint, 'Umayr alla chez elle au milieu de la nuit, et pénétra dans sa maison tandis que certains de ses enfants dormaient autour d'elle – et l'un d'entre eux se nourrissait au sein. Il retira alors l'enfant qui se nourrissait au sein avec ses mains, et enfonça une épée dans sa poitrine jusqu'à ce qu'elle ressorte de son dos. Il partit alors, et pria la Prière de l'Aube avec le Prophète alayhi salat wa salam.

 

Après que le Prophète alayhi salat wa salam eut fini, il regarda 'Umayr et demanda, "As-tu tué Bint Marwan ?" Alors il répondit, "Oui, puisse mon père être sacrifié pour toi O Messager d'Allah!" Et 'Umayr avait peur d'avoir pêché contre le Messager `alayhi salat wa salam en la tuant, alors il dit, "Dois-je payer quelque chose pour l'avoir tuée, O Messager d'Allah?" Le Messager Salla L-ALLAHU `aleyhi wa salam répondit, "Pas même deux chèvres ne se disputeraient pour elle!"Aussitôt qu'Umayr entendit ces mots du Messager, il dit "Alors raconte cela à ceux autour de toi." Le Messager `alayhi salat wa salam dit, Si l'un de vous souhaite voir un homme qui a aidé Allah et Son Messager, sans être vu – Alors regardez 'Umayr Ibn 'Adiyy." 'Umar Ibn Al-Khattab radiyoull-Lahu `anh a dit, "Regardez cet aveugle qui a obéi à Allah en secret!"

 

Alors le Messager d’Allah alayhi salat wa salam a dit, "Ne dites pas qu'il est aveugle, vraiment, il est une personne qui voit!"

 

Après qu' 'Umayr radhia llahu anhu partit, il trouva ses fils qui l'enterraient; quand ils le virent, ils vinrent à lui et demandèrent, "O 'Umayr! Es-tu celui qui l'a tuée?"

 

Il répondit en disant, « Oui! Rusez donc tous contre moi et ne me donnez pas de répit! » [Hud : 55] Car je jure par Celui Dont les Mains tiennent ma vie! Si vous tous aviez dit ce qu'elle avait dit – alors je vous attaquerais tous avec mon épée jusqu'à ce que je sois tué ou que vous soyez tous morts!" »

 

 [Source : « As-Sarim Al-Maslul ‘Ala Shatim Ar-Rasul » (96-98).]

 

 Ibn Taymiyyah rahimahullah mentionne que ses fils étaient à la fois jeunes (sighar) et vieux (kibar). Cela signifie que si les jeunes maudissaient aussi le Prophète alayhi salat wa salam – alors ils devraient aussi être tués. Et Al- Khattabi rahimahullah a mentionné en ce qui concerne Ibn As-Sayyad Al-Yahudi – que ce ne fut pas sa jeunesse qui empêcha le Prophète alayhi salat wa salam de permettre à 'Umar radhia llahu anhu de le tuer – mais c'était le fait qu'il avait contracté un pacte. Et cela est appuyé par la narration du Hadith dans Sharh As-Sunnah, "Si c'est lui (c'est-à-dire le Dajjal), alors tu n'es pas son meurtrier – seul 'Isa Ibn Maryam peut le tuer. Et si ce n'est pas lui, alors il ne t'est pas permis de tuer une personne des Gens du Pacte."]

 

[…]

 

11) Lorsque les kuffar visent les femmes, les enfants, et les plus vieux d’entre les

Musulmans – alors il est permis dans cette situation de faire la même chose aux femmes, aux enfants, et aux personnes âgées parmi les kuffar.

 

Comme Allah (le Très Haut) a dit :

« Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale. Et craignez Allah. Et sachez qu’Allah est avec les pieux. » [Al-Baqarah: 194]

 

 

« Et qui, atteints par l'injustice, ripostent. La sanction d'une mauvaise action est une mauvaise action [une peine] identique. Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allah. Il n'aime point les injustes ! Quant à ceux qui ripostent après avoir été lésés,...ceux-là pas de voie (recours légal) contre eux. Il n'y a de voie [de recours] que contre ceux qui lèsent les gens et commettent des abus, contrairement au droit, sur la terre : ceux-là auront un châtiment douloureux. Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie des bonnes dispositions et de la résolution dans les affaires. »[ Ash-Shura: 39-43]

 

« Et si vous punissez, infligez [à l'agresseur] une punition égale au tort qu'il vous a fait. Et si vous endurez... cela est certes meilleur pour les endurants. » [An-Nahl: 126.]

 

Conclusion

Il y a certaines situations qui sont des exceptions à l’interdiction générale de tuer les femmes et les enfants des kuffar ; parmi ces situations, il est parfois permis de les tuer intentionnellement, et aussi involontairement – aussi longtemps qu’il existe un Maslahah (avantage (dans ce cas, plus important que l’avantage résultant de leur asservissement)) pour les Musulmans et les Mujahidin.

 

Ainsi, tout cela prouve que la protection (‘Ismah) de leur sang n’est pas illimitée – à la différence de l’interdiction de la fornication et de la sodomie et des choses semblables, qui sont interdites sans exception. La Shari’ah de l’Islam a plutôt rendu le sang de leurs femmes et de leurs enfants permis dans ces cas d’exceptions. Cela révèle l’erreur des gens qui prétendent que leur protection (‘Ismah) est illimitée et absolue en toutes circonstances. »

Fin de citation du Sheikh rahimahoullah

 

 

1Ibn Taymiyyah rahimahullah dans "As-Sarim Al-Maslul" explique que cette femme était une juive Thimmiyyah.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires